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Avez-vous déjà entendu parler de la théorie des signatures ?

Avez-vous déjà entendu parler de la Théorie des Signatures ? Elle connut son heure de gloire au XVIe siècle sous l’impulsion de Paracelse, un médecin et théologien suisse, qui théorisa que l’observation des plantes permettait de donner des indices sur leurs usages.

Il fonda sa théorie sur un principe très simple : « les semblables soignent les semblables ». Autrement dit, la nature laisse des indices, qui permettent de déterminer les usages bénéfiques d’une plante.

Ce type de raisonnement apparut à Paracelse comme une évidence, et voici quelques exemples pour illustrer cette pensée :
- l’intérieur d’une noix : évoque le cerveau et ses deux hémisphères, et préviendrait la démence
- la graine de haricot : rappelle la forme d’un rein, et soignerait ainsi les atteintes rénales
- le bleuet : sa fleur d’un bleu profond ressemble à un œil, et traiterait les affections oculaires

Si cette théorie prit son essor au Moyen-Age, elle fut auparavant évoquée dans l’Antiquité, jetant déjà les bases de certains principes de l’alchimie. Ainsi, la Providence divine aurait prévu de laisser dans la nature les remèdes permettant aux hommes de se soigner.

Ce type de raisonnement, mêlant influences mystiques et pouvoir de guérir, valu à l’époque à ses défenseurs quelques ennuis avec l’Inquisition.

Les siècles suivants donnèrent la part belle aux controverses entre partisans de la Théorie des Signatures et défenseurs des découvertes scientifiques.

L’histoire d’Edward Stone, qui découvrit au XVIIIe siècle les bienfaits de l’utilisation d’écorce de saule pour faire baisser la fièvre, illustre cette controverse.

Les tenants de la découverte scientifique affirmèrent que c’est à la suite de séries d’expériences sur diverses plantes et racines qu’Edward Stone découvrit les propriétés de l’écorce de saule.

Les défenseurs de la théorie des signatures affirmèrent que la clé résida dans l’observation du saule blanc. « Cet arbre qui pousse les pieds dans l’eau » aurait dit Edward Stone, « n’est jamais malade ! Il doit contenir des composés contre la fièvre et les refroidissements. »

Alors, découverte scientifique ou théorie des signatures ?

Faites-vous votre avis ! Ce qui est en revanche indiscutable, c’est que l’écorce de saule permit par la suite de découvrir l’acide salicylique, puis l’aspirine !

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